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Francis Cabrel - Dormir Debout Francis Cabrel - Dormir Debout |
| J'ai dû dormir debout,
Pas un mot, pas un geste,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Quelque part au ciel
J'attends des nouvelles
Mais les étoiles sont floues.
Il tombe autant de pluie
Que tout l'amour qu'il mérite,
L'homme qui courait après Lucie
Est parti quand même un peu vite.
Dans les mauvaises fables,
Dans les vents de sable,
Le diable est partout.
J'ai dû dormir debout.
...Dormir debout...
C'est une histoire de fous,
Tout ce vide que tu laisses,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Au ciel quelque part, difficile à voir,
Quand t'es K.O debout...
Des millions de lumières,
Accrochées aux barrières,
De ce temps qui gâche tout,
Comme des signaux pour lui dire,
Qu'y a déjà des rivières,
Au milieu des déserts,
Et ces champs de cailloux,
Et qu'on lui garde surtout,
Et qu'on lui garde surtout,
Sa place au milieu de nous,
...Au milieu de nous...
Juste au milieu de nous,
Avant tout le temps qu'il nous reste,
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse.
Depuis le fond du ciel
Jusqu'aux murs des hôtels,
Les étoiles sont floues.
J'ai dû dormir debout.
...Dormir debout...
J'ai dû dormir debout.
...Dormir debout...
J'ai dû dormir!...
...Debout... |
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